
Dernièrement, parmi les lectures qui peuvent intéresser certains, j'ai lu Sphinx de Christian Jacq.

Pour l'histoire, c'est un journaliste, Bruce, qui, en enquêtant sur des groupes occultes qui dirigeraient réèllement le monde tombe sur Sphinx, une confrérie dont personne ne sait rien mais qui dirigerait l'humanité depuis un bon bout de temps. Elle est composée de 9 personnes, les supérieurs inconnus, disséminé à travers le monde.
Sauf qu'à priori, ce sont les gentils et un groupe de gros vilain pas beau veut leur peau car ils pourraient les empêcher de faire leurs trucs de vilains.
Au menu : course poursuite à travers le globe, ésotérisme, Google c'est le mal, sexe (très peu), trahison, situations improbables, etc., les ingrédients classiques pour ce genre d'histoire.
ça se lit très bien : les chapitres sont courts, l'écriture est simple et directe. Contrairement à d'autres, Jacq ne passe pas 15 plombes à décrire les meurtres en détail ni à faire dans le goret et c'est appréciable. Par contre, il décrit systématiquement les repas de ses personnages ce qui est un peu gonflant à la fin.
Les personnages principaux sont des mâles avec le beau rôle, les personnages féminins se résument à : la femme au foyer (mais c'est la mieux car pleinement justifiée), la gentille fofolle qui se met toute seule dans tous les emmerdes du monde et la méchante vénale (et il y a une vieille grandmère guérisseuse aussi à un moment donné). Dommage.
L'histoire n'est pas inintéressante mais pas non plus oufissime. C'est de la chasse au trésor/course poursuite un tantinet longuette par moment. Le final tourne un peu en cacahuètes mais j'ai cru voir qu'il y avait une suite à ce roman, peut-être que c'est pour ça. Reste quelques idées intéressantes sur les nouvelles technologies et une vision extrêmement déprimante de l'avenir qu'elle nous prépare, même si on survole.
Bref, c'est vite lu, vite oublié. Pas désagréable à la lecture mais pas inoubliable.