Lectures du moment

[elpiolito]

Je ré ouvre le topic des bibliothèques, de l'élitisme et de la pipe. Pour tous ceux qui aiment l'odeur du papier (ou de la Kindle ).

Dernièrement, parmi les lectures qui peuvent intéresser certains, j'ai lu Sphinx de Christian Jacq.


Pour l'histoire, c'est un journaliste, Bruce, qui, en enquêtant sur des groupes occultes qui dirigeraient réèllement le monde tombe sur Sphinx, une confrérie dont personne ne sait rien mais qui dirigerait l'humanité depuis un bon bout de temps. Elle est composée de 9 personnes, les supérieurs inconnus, disséminé à travers le monde.
Sauf qu'à priori, ce sont les gentils et un groupe de gros vilain pas beau veut leur peau car ils pourraient les empêcher de faire leurs trucs de vilains.

Au menu : course poursuite à travers le globe, ésotérisme, Google c'est le mal, sexe (très peu), trahison, situations improbables, etc., les ingrédients classiques pour ce genre d'histoire.
ça se lit très bien : les chapitres sont courts, l'écriture est simple et directe. Contrairement à d'autres, Jacq ne passe pas 15 plombes à décrire les meurtres en détail ni à faire dans le goret et c'est appréciable. Par contre, il décrit systématiquement les repas de ses personnages ce qui est un peu gonflant à la fin.
Les personnages principaux sont des mâles avec le beau rôle, les personnages féminins se résument à : la femme au foyer (mais c'est la mieux car pleinement justifiée), la gentille fofolle qui se met toute seule dans tous les emmerdes du monde et la méchante vénale (et il y a une vieille grandmère guérisseuse aussi à un moment donné). Dommage.
L'histoire n'est pas inintéressante mais pas non plus oufissime. C'est de la chasse au trésor/course poursuite un tantinet longuette par moment. Le final tourne un peu en cacahuètes mais j'ai cru voir qu'il y avait une suite à ce roman, peut-être que c'est pour ça. Reste quelques idées intéressantes sur les nouvelles technologies et une vision extrêmement déprimante de l'avenir qu'elle nous prépare, même si on survole.

Bref, c'est vite lu, vite oublié. Pas désagréable à la lecture mais pas inoubliable.

[elpiolito]

Bon, forcément, la suite :

Urgence Absolue - Christian Jacq


Clairement le genre de bouquin que je déteste, qui n'existe que pour faire plaisir à l'éditeur ou parce que l'auteur s'est dit qu'il allait profiter d'une année de congé entre deux autres bouquins plus intéressants.
Je m'en doutais un peu vu la fin en cacahuètes du précédent, digne du final de la saison 2 de Prison Break : tu as résolu 95% des intrigues mais tu laisses 5% un peu fumeux en suspens pour pouvoir rebondir derrière. Soit tu as une bonne idée et ce final pas top, c'est juste une maladresse. Soit tu n'as qu'un vague plan et tu vas broder 300 pages autour.

C'est la seconde solution ici. En gros, au début, le gamin voyant du héros (on ne rigole pas) apprends à son père qu'en fait, il a mal compté les victimes le roman précédent et qu'il reste un mec pas mort qu'il va falloir sauver. Et donc le héros et son pote vont se lancer dans une course-poursuite pour retrouver cette personne avant les méchants. Forcément, le vilain pas beau mort la fois précédente est remplacé par un autre vilain pas beau, tout ça tout ça, et on étire le tout sur 300 pages.
Ce n'est que de la chasse au trésor étirée au delà de ce qui est imaginable. Déjà, le précédent roman, c'était long par moment mais là c'est encore pire car la cible est toujours la même et les péripéties/nouveaux indices sont capillotractés à souhait. En gros, la personne à sauver est à un endroit, nos héros y vont, tombent dansun piège improbable, s'en sortent grâce à une grosse moule et un scénario fumeux et découvrent que le mec à sauver est en fait à un autre endroit de la planète. Ils y vont, tombent dans un piège improbable, s'en sortent grâce à une grosse moule et un scénario fumeux et découvrent que le mec à sauver est en fait à un autre endroit de la planète. Et ainsi de suite, TOUT le roman.
Pire que ça, l'auteur se permet même le luxe parfois de te dire "Uhm, la personne à sauver est à l'aéroport de Genève, personne ne penserait à le cherche là" et il envoit ses héros en Chine et en Inde. Tu sais pertinemment qu'ils trouveront pas le mec et qu'ils vont dans un piège. L'auteur tue tout le semblant de suspense qu'il pourrait y avoir dans les 50 pages suivantes.
Même le final est loupé, tu le sens depuis le roman précédent que ça va se finir comme ça.

Après, ça reste facile à lire et c'est ponctué de réflexions intéressantes sur la technologie et la place grandissante qu'elle prend. On sent, dans ces moments là, que c'est ce qui intéresse le plus l'auteur.
Mais tout le reste est complètement à chier, c'est du remplissage complet.

[Koss]

@Elpio : une seule question : Pourquoi ?

[elpiolito]

Pourquoi quoi ?
Pourquoi je lis ça ? Pourquoi j'ai lu en entier ? Pourquoi je vous en parle ? Pourquoi la Terre est ronde ?

[Koss]

Pourquoi quoi ?
Pourquoi je lis ça ? Pourquoi j'ai lu en entier ? Pourquoi je vous en parle ? Pourquoi la Terre est ronde ?

La deuxième et la troisième question.

[elpiolito]

Pourquoi j'ai lu en entier ?

Uhm, pourquoi tu es allé voir Captain Marvel et l'a regardé en entier ?
Parce que j'avais espoir qu'ils allaient à un moment donné ne pas raconter la même chose et sauver les meubles dans la phase finale.

Pourquoi je vous en parle ?

Pourquoi dépose-t-on des avis sur les séries sur le site ? Sur les films sur le forum ?

[Koss]

Pourquoi j'ai lu en entier ?

Uhm, pourquoi tu es allé voir Captain Marvel et l'a regardé en entier ?
Parce que j'avais espoir qu'ils allaient à un moment donné ne pas raconter la même chose et sauver les meubles dans la phase finale.

Pourquoi je vous en parle ?

Pourquoi dépose-t-on des avis sur les séries sur le site ? Sur les films sur le forum ?

Ben visiblement, t'avais pas trop aimé le premier. D'où ma question.

[elpiolito]

Ah, ok.

Bah, le premier n'était pas si désagréable que ça non plus. Un peu longuet par moment, clairement pas un chef d’œuvre mais il y avait de quoi en faire quelque chose d'autre. Je l'ai vu un peu comme une introduction un peu maladroite : nouveaux personnages, nouvel univers, ça arrive souvent que le premier tome ne soit pas le meilleur. Si tu prends les enquêtes de Marcas de Giacommetti/Ravenne, le premier livre est super chiant (beaucoup de longueur, de description des loges maçonniques, tout ça) alors que les suivants sont beaucoup mieux (avant la grande dégringolade des derniers).
Bref, j'ai eu l'espoir que le seconde soit meilleur, d'autant que la non-cloture de l'intrigue dans le précédent pouvait aussi laisser penser qu'il avait une autre idée intéressante qui justifiait de faire un second tome.
Ce qui n'est pas le cas (mais au moins, je sais ^^)

[elpiolito]

Georges Simenon - Maigret et la grande perche



J'adore Maigret.
Je l'ai découvert un peu par hasard il y a une quinzaine d'années, la faute aux adaptations télévisées avec Bruno Cremer qui m'ont donné de lui une image papi/mamie, à caser entre Louis la Brocante et Derrick. Et, hormis la première, Pietr Le Leton (et encore, il faudrait que je la relise), je dois dire que je n'ai jamais été déçu.
La plupart des grands romans policiers font dans le blingbling. Le détective/inspecteur est souvent un génie un peu tordu qui doit faire face à d'autres génies du crime ou à des crimes très tordus. Ne nous mentons pas : même si j'aime beaucoup les enquêtes d'Hercule Poirot ou de Sherlock Holmes, ce ne sont pas les crimes les plus crédibles qu'ils soient, malgré une certaine maîtrise.
Maigret est complètement dans l'inverse. Ce sont des crimes en général simples, fait par des gens d'horizons divers et pas franchement des génies du crime. Maigret il se ballade, il hume l'air du temps, il picole, il fume sa pipe et il mange un bon morceau. Il écoute les concierges et les patrons de bars, il prend son temps de bien comprendre l'environnement dans lequel le crime a été commis, pour bien en saisir toute l'atmosphère. Mais il est aussi capable de t'attraper par le haut du col et te trainer sur quelques mètres si l'envie lui en prend.
C'est lent mais la vraie force de Simenon est de faire de cette lenteur la grande force de ses romans. Je ne sais pas comment il y arrive, à chaque fois que je lis un de ses bouquins je me pose la question : c'est lent mais pourtant je ne décroche pas et je suis pris dans son histoire. Derrière tous les crimes, il y a un drame humain, un drame de la vie : certains sont de véritables méchants, d'autres sont des paumés. Il y a une dimension humaine extrêmement forte dans Maigret qui rend ses histoires si atypique et attachante. Et c'est aussi pour ça, je pense, que les adaptations télévisées sont aussi mollassonne : parce que ce qui passe très bien à l'écrit n'est pas prévu pour passer à l'écran.

Maigret et la Grande Perche ne déroge pas à la règle. Cette fois, c'est Ernestine, ancienne catin, qui vient voir Maigret. Son mari, cambrioleur malchanceux, est tombé sur un cadavre lors de son dernier cambriolage, quelques jours auparavant. Pris de panique, il a appelé sa femme et décampé au loin. Sa femme vient alors raconter son histoire à Maigret qui commence à se renseigner sur une mort suspecte. Très vite, il arrive dans la maison d'un dentiste de Neuilly qui vit seul avec sa mère, après que sa femme l'ait quitté quelques jours auparavant.
Comme à son habitude, Simenon prend le temps de présenter l'environnement avant de basculer sur un face à face musclé entre Maigret et un adversaire du même acabit. Le suspense est globalement bien menée, l'intrigue se décantant petit à petit, laissant, une fois encore, apparaître un nouveau drame humain. Légère déception toutefois sur le final qui est un peu rapide : on à l'impression que Simenon, voyant qu'il arrivait sur la fin, à accélérer. Il n'y avait pas forcément plus à dire mais ça semble rapide quand même.
Cela reste néanmoins une agréable lecture : pas le meilleur mais très bien quand même.

[elpiolito]

Largo Winch - Le Dernier des Doges



Petite remise en contexte : avant d'être des bandes dessinés, Largo Winch est une série de romans. Si les premiers tomes de la bande dessinés suivent le premier roman, c'est beaucoup plus décousu ensuite, piochant allègrement à droite/à gauche pour aboutir à un résultat plus inédit. Et les romans datent un peu maintenant.

Donc, Le dernier des doges est le troisième roman sur six. Cette fois, Largo se retrouve mêler à un mystérieux complot à Venise, mêlant kidnapping, Brigade rouge, terrorisme, vengeance, honneur, pétrole, architecture, etc. Difficile de décrire plus sans spoiler un peu trop la trame générale.

J'avais bien aimé le premier roman, très bonne surprise mêlant thriller, aventure sous fond de grande finance. Il y avait un bon équilibre entre chaque partie et c'était extrêmement plaisant à lire. Le second roman avait été une grosse douche froide : une grosse course en avant un peu bébête contre un super tueur où l'intrigue et le héros n'avançait quà gros coup de moule du scénario. Décevant. Il me semble même qu'il n'y a quasiment rien de ce second tome dans les bandes dessinés : hormis la résolution finale, rien à sauver.

Ce troisième tome est un entre deux, mais plus du côté du tome 2 : on raccroche un poil la partie grande finance sans pour autant vraiment s'y aventurer, la partie thriller/aventure reste très dominante et tirée par les cheveux mais elle est plus fluide. Le problème de l'histoire, c'est qu'on sent qu'il y en a sous la pédale, que ça pourrait être intéressant, mais c'est torché complètement. Seuls les premiers et derniers quarts sont intéressants, le milieux est du remplissage.
D'autant que Largo Winch étant du bon gros roman de gare, il y a une profusion de scène de sexe dans tous les sens, c'est festival. On partouze, on pénètre par tous les trous et en même temps, on se coure à poil, on se viole, on se fouette : j'ai lu des fans fics sexuelles moins ouvertes que ça. Clairement, comme ce n'est pas trop ma came, ça nuit à l'expérience de lecture.

Bref, un tome meilleur que le précédent mais pas génial génial. Le premier reste le meilleur pour l'instant et je ne suis pas certains de lire les 3 autres.

[OmarKhayyam]

Ce mois-ci j'me suis un peu plongé dans certains des scénars d'Alan Moore, et franchement je ne rentre pas du tout déçu de ce voyage.

V pour Vendetta : Celui-ci je l'ai dévoré en une soirée. Bon. La narration manque parfois de fluidité, et je suis assez mitigé sur le dessin, mais putain, que c'est bon. L'univers développé est en effet très crédible pour l'époque (cc Thatcher), et je suis heureux de voir que les personnages sont aussi complexes et intéressants ! V est en effet très attachant et sympathique, et alors qu'on doute sans cesse de sa moralité, les idées qu'ils charrie sont sympas (que ce soit sur la révolution, la vengeance et cetera). J'apprécie aussi de voir qu'Evey est beaucoup plus indépendante et intéressante que dans le film, elle a en plus quelques scènes assez cool ! Vraiment, j'ai passé un bon moment. 8/10

Watchmen : Des "héros" vieillissant et en proie à des questionnements existentiels, un parfum d'apocalypse .. J'ai eu du mal à rentrer dedans, mais en le refermant, un seul mot est sorti de ma bouche, "Wow". Watchmen est en effet puissant, bien écrit et avec des personnages franchement passionnants. Que ce soit ce Rorschach (mon préféré ) délicieusement border-line, ce Dr Manhattan surpuissant et plus humain qu'il ne le pense, ou encore ce Comédien, écrit un peu comme le reflet de tout un monde .. J'ai d'ailleurs vu dans la foulée le film, qui est une adaptation quasi-parfaite, et là non plus, je n'ai pas trop été déçu. 10/10 pour la BD, 7,5/10 pour le film.

Killing Joke : Un chef d'oeuvre qui a grandement influencé l'univers des comics mais aussi la pop-culture (j'ai tout de suite pensé à The Witch's Familiar). Là-aussi c'est intelligent, audacieux et puissant. Je ne sais pas trop ce que je peux rajouter à TOUT ce qui a pu être dit sur celui-ci, mais disons-le : ça a été une claque. 9/10

[Koss]

j'ai tout de suite pensé à The Witch's Familiar)

J'avoue que je vois pas bien bien. Sur quels points précisément ?

Cool pour le reste. Beaux avis. Pour Watchmen, la fin du film est quand même radicalement différente, même si oui comme toi, je pense que c'est une adaptation fidèle.

Si tu veux continuer de lire du Moore, je te conseille :





Filles perdues : Attention hihihi ceysexuel. Alice de Alice au pays des merveilles, Wendy du Peter Pan et Dorothé du magicien d'Oz se retrouvent dans un hotel en Allemagne, bien des années après leurs aventures pour évoquer leurs souvenirs (et coucher ensemble aussi).

Mon œuvre préféré de Moore et donc mon œuvre préféré tout court. Incroyable de bout en bout.




Swamp Thing : Moore revisite la créature des marais de DC et en fait une fable écologique poignante et hallucinante. Ca ressort en juillet chez Urban (pas cher).




From Hell : L'histoire de Jack L’éventreur par Moore. Peut-être l’œuvre la moins évidente de Moore (avec "la ligue des gentleman extraordinaires"). C'est ultra violent et noire. Mais le personnage principal est la plus grosse réussite en BD que j'ai lu.

[OmarKhayyam]

Merci pour les conseils lectures ! Je vais essayer de les trouver en bibliothèque, Moore me plait beaucoup.

Alors pour moi Moffat dans "The Witch's Familiar" s'est beaucoup inspiré de "Killing Joke" en fait ! Que ce soit dans la démarche (humaniser un ennemi iconique et le rapprocher du héros), l'exécution (le rire partagé, le focus sur le passé du méchant ..), ou encore les conséquences. C'est l'une des premières choses qui m'a frappé en refermant le livre et j'trouvais le rapprochement très intéressant !


Oui à part la fin très différente (mais sympa) l'adaptation est excellente. Puis voir certaines scènes d'action à l'écran fait plaisir haha (

[OmarKhayyam]

Allez ! On passe des comics aux mangas pour toujours autant de plaisir.



Nausicaä de la Vallée du vent (tomes 1 et 2) : Nausicaä est, de base, un de mes Miyazaki préférés (juste derrière le Château dans le ciel). C'est un film plein de beauté et de poésie, de scènes mémorables et de musiques géniales .. Puis surtout y'a Maître Yupa quoi.
Mais le film étant une claque visuelle et sonore, j'avais peur d'être déçu par le manga, la musique et les couleurs du film participant grandement à sa magie. Et pourtant, non. L'univers de la saga est bien développé et on découvre un monde magique et beau certes (comme dans le film), mais en même-temps très sombre, violent et complexe. Plusieurs enjeux du manga répondent en effet à des enjeux actuels (les guerres, le réchauffement climatique, le droit des femmes ..), et y'a donc plusieurs scènes très très dures rien que symboliquement.

Nausicaä s'annonce donc pour l'instant très très bon, et j'ai hâte de lire la suite ! (mon porte-monnaie un peu moins)

9,5/10 (9/10 pour le tome 1, 10/10 pour le tome 2 malgré sa narration parfois très très confuse)

[Koss]

Alors pour moi Moffat dans "The Witch's Familiar" s'est beaucoup inspiré de "Killing Joke" en fait


Un p'tit malin m'a fait remarquer que j'avais fait le même parrallèle il y a plusieurs années : https://serieall.fr/episode/docteur-who-2005/s9e2

Je vais donc éviter de me contredire moi-même.


Très cool ton avis sur Nausicaa : je préfère mille fois le manga. L'animé donne l'impression de regarder une histoire qui a été remontée par un producteur fâché.

[OmarKhayyam]

Ah mais y'a pas de mal à se contredire ! Toi en plus c'est sur à peu près 4 ans. Moi j'ai changé d'avis en 1 mois sur certains épisodes de la S11 de Doctor Who (RIP mon affection pour The Tsuranga Conundrum et Resolution)

Du coup mon porte-monnaie va pas aimer mais je vais très vite m'acheter les deux prochains tomes je pense. J'ai vraiment envie d'en savoir plus sur l'univers du manga, car pour l'instant c'est très clairement ma came.

[Galax]

(RIP mon affection pour The Tsuranga Conundrum et Resolution)

Ne nous le rappelle pas

[Puck]

Georges Simenon - Maigret et la grande perche



J'adore Maigret.

[Puck]

J'adore Maigret.

[Altaïr]

Allez ! On passe des comics aux mangas pour toujours autant de plaisir.



Nausicaä de la Vallée du vent (tomes 1 et 2) : Nausicaä est, de base, un de mes Miyazaki préférés (juste derrière le Château dans le ciel). C'est un film plein de beauté et de poésie, de scènes mémorables et de musiques géniales .. Puis surtout y'a Maître Yupa quoi.
Mais le film étant une claque visuelle et sonore, j'avais peur d'être déçu par le manga, la musique et les couleurs du film participant grandement à sa magie. Et pourtant, non. L'univers de la saga est bien développé et on découvre un monde magique et beau certes (comme dans le film), mais en même-temps très sombre, violent et complexe. Plusieurs enjeux du manga répondent en effet à des enjeux actuels (les guerres, le réchauffement climatique, le droit des femmes ..), et y'a donc plusieurs scènes très très dures rien que symboliquement.

Nausicaä s'annonce donc pour l'instant très très bon, et j'ai hâte de lire la suite ! (mon porte-monnaie un peu moins)

9,5/10 (9/10 pour le tome 1, 10/10 pour le tome 2 malgré sa narration parfois très très confuse)

Le manga de Nausicaa est pour moi un chef d’œuvre absolu. Et les deux premiers tomes ne sont que le tout début de l'histoire, qui a bien pus d'ampleur que le film. Par contre si tu trouvez déjà le début dur, prépare toi à une histoire de plus en plus noire, aux choix de plus en plus radicaux.

Entre ça et les Alan Moore tu dois te régaler en ce moment