LOL (Laughing Out Loud) (R) (2009) de
Liza Azuelos
Ca passait à la télé Jeudi soir et j'avais pas envie de mourir bête.
Sauf qu'en fait, finalement, c'est peut être pas si mal de mourir con.
Ma Note : 07/20
Une petite pensée pour Alexandre Astier qui m'a fait de la peine, tant il exprimait l'envie manifeste de ce suicider d'ennui à chaque scène où il apparaissait à l'écran. Ah, et les critiques journaleux qui étaient ados dans les années 70 et 80, il serait peut être temps d'arrêter de hurler à la plus grande actrice de tous les temps dès que Sophie Marceau apparaît à l'écran sous prétexte qu'elle a été votre motif de masturbation à cette époque là. Elle est absolument catastrophique de non-jeu dans ce film, n'arrivant pas à être crédible sur une seule scène et entraînant bien souvent les autres acteurs vers le bas. Quand à ceux qui avaient vendu le truc à l'époque comme le film trop ultime tellement trop vraiment vrai de vrai sur la génération des ados des années 2000 ... no comment.
Frankenstein (1910) de
J. Searle Dawley
Il n'est pas très difficile de comprendre pourquoi cette toute première adaptation cinématographique du célèbre roman de Mary Shelley ait été totalement oubliée au profit du film culte de 1931 et même des adaptations de la Hammer et de Kenneth Branagh.
Une mise en scène (à une idée prêt) d'une platitude absolue qui échoue souvent à mettre en valeur ses décors, ses acteurs et son récit. Les dits décors étant (là encore à un passage près) d'une pauvreté et d'un manque d'inspiration et de créativité effarant. Les dits acteurs, encore une fois à l'exception de celui du monstre (c'est décidément le film "à une exception près" suprême) semblant vouloir à tout prix éviter de bien jouer et de regarder la caméra. Le dit récit, mal rythmé (à la fois trop court pour pouvoir développer quoi que ce soit et s'attardant trop longtemps sur des scènes de peu d'intérêt) étant binaire et moralisateur con-con (le monstre il é démoniak car il é moch) en mal foutu car survolant ses thèmes intéressants et l'essence de l'oeuvre dont il est inspiré.
Reste la séquence de la création du monstre qui, bien que s'attardant un poil trop, demeure le passage le plus mémorable du film avec un aspect cru et gore étonnamment poussé pour l'époque et des effets techniques plutôt réussis, le design original et intéressant du monstre à défaut d'être totalement réussi (dont il ne font malheureusement rien) ainsi qu'une idée scénaristique très intéressante, malheureusement mal amenée, mal employée et sous exploitée car pas assumée jusqu'au bout (mais ça a le mérite d'être un peu là tout de même), pour éviter de justesse le naufrage et le réel ennui.
Un résultat assez moyen donc (sauvé paradoxalement par ces "exceptions"), à voir pour les amoureux du mythe de Frankenstein et les curieux du cinéma des années 1900 (car bien que sorti en 1910, on est bien plus proche ici de ce qui se faisait lors de la décennie précédente). Clairement pas indispensable pour les autres.
Ma Note : 10,5/20